Sa biographie
Fille d'une avocate et d'un musicologue,
Marina de Van, titulaire d'une maîtrise de philosophie, désire s'orienter vers
les arts plastiques ou le cinéma. Elle échoue au concours des Beaux-Arts, mais
est reçue à celui de la FEMIS, qu'elle intègre en 1993 au département
réalisation. Dans le cadre de la prestigieuse école, elle signe plusieurs
courts métrages, dont Bien sous tous rapports (primé à Clermont-Ferrand en 1997), dans lequel des parents BCBG
prodiguent à leur fille une leçon de fellation, ou Rétention.
Ne tardant pas à se faire un nom dans le monde du court métrage (Alias en 1998, Psy show en 1999), Marina de Van accède en même temps à la notoriété grâce à ses collaborations avec un autre cinéaste à l'univers décapant, François Ozon, en tant que comédienne ou coscénariste. Routarde louche dans Regarde la mer (1997), adepte du SM dans Sitcom (1998), elle co-écrit Sous le sable et 8 femmes.
Marina de Van signe en 2002 son premier long métrage comme réalisatrice, Dans ma peau. Dans cette oeuvre maîtrisée et dérangeante, qui confirme l'originalité de son talent, elle incarne une jeune femme qui prend plaisir à s'automutiler. Salué par la critique, le film compte nombre de fans fervents, qui devront attendre sept ans avant de découvrir le deuxième opus de la cinéaste. Entre-temps, elle réalise un nouveau court métrage et co-écrit Je pense à vous (dans lequel elle tient également un rôle). Son deuxième long métrage, Ne te retourne pas, est présenté à Cannes en 2009. Ce récit d'une métamorphose, avec deux stars (Sophie Marceau, Monica Bellucci) et des effets spéciaux, est une nouvelle réflexion sur le rapport au corps et l'identité, ses thèmes de prédilection.
RéalisationNe tardant pas à se faire un nom dans le monde du court métrage (Alias en 1998, Psy show en 1999), Marina de Van accède en même temps à la notoriété grâce à ses collaborations avec un autre cinéaste à l'univers décapant, François Ozon, en tant que comédienne ou coscénariste. Routarde louche dans Regarde la mer (1997), adepte du SM dans Sitcom (1998), elle co-écrit Sous le sable et 8 femmes.
Marina de Van signe en 2002 son premier long métrage comme réalisatrice, Dans ma peau. Dans cette oeuvre maîtrisée et dérangeante, qui confirme l'originalité de son talent, elle incarne une jeune femme qui prend plaisir à s'automutiler. Salué par la critique, le film compte nombre de fans fervents, qui devront attendre sept ans avant de découvrir le deuxième opus de la cinéaste. Entre-temps, elle réalise un nouveau court métrage et co-écrit Je pense à vous (dans lequel elle tient également un rôle). Son deuxième long métrage, Ne te retourne pas, est présenté à Cannes en 2009. Ce récit d'une métamorphose, avec deux stars (Sophie Marceau, Monica Bellucci) et des effets spéciaux, est une nouvelle réflexion sur le rapport au corps et l'identité, ses thèmes de prédilection.
Année
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Titre
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Métier
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2012
|
Réalisatrice
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2010
|
Réalisatrice
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2007
|
Réalisatrice
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||
2006
|
La
Promenade(moyen-métrage)
|
Réalisatrice
|
|
2001
|
Réalisatrice
|
||
1999
|
Psy show(court-métrage)
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Réalisatrice
|
|
1998
|
Alias(court-métrage)
|
Réalisatrice
|
|
1997
|
Rétention(court-métrage)
|
Réalisatrice
|
|
1996
|
Bien sous
tous rapports(court-métrage)
|
Réalisatrice
|
|
1995
|
Luce
Ternier(court-métrage)
|
Réalisatrice
|
Année
|
Titre
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Rôle
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2006
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Anne
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2006
|
Sophie
|
|
2001
|
Esther
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|
1998
|
Sophie
|
|
1998
|
Un Peu de
temps réel(court-métrage)
|
-
|
1997
|
Regarde la
mer(moyen-métrage)
|
Tatiana
|
1997
|
Rétention(court-métrage)
|
-
|
1996
|
Bien sous
tous rapports(court-métrage)
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La fille
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Année
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Titre
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Métier
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2012
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Scénariste
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2010
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Scénariste
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2007
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Auteur
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2007
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Dialoguiste
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2007
|
Scénariste
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||
2006
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Adaptateur
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2006
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Dialoguiste
|
||
2006
|
Scénariste
|
||
2001
|
Scénariste
|
||
2001
|
Scénariste
|
||
2000
|
Scénariste
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1999
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Psy show(court-métrage)
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Scénariste
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1998
|
Alias(court-métrage)
|
Scénariste
|
|
1998
|
Scénariste
|
||
1997
|
Rétention(court-métrage)
|
Scénariste
|
|
1996
|
Bien sous
tous rapports(court-métrage)
|
Scénariste
|
Année
|
Titre
|
Métier
|
|
1997
|
Rétention(court-métrage)
|
Monteuse
|
MARC CARO
Sa biographie
Marc Caro est né à Nantes, comme Jules
Verne, dont les livres nourrisent son goût pour la science-fiction
qui va influencer sa ligne artistique. Marc
Caro, artiste aux talents éclectiques, s'illustre tout d'abord comme
dessinateur et rédacteur dans les année 70, pour le magazine Métal Hurlant
et réalise des bandes dessinées avec son compagnon et coscénariste Gilles
Adrien, T.OT. en 1981 et In Vitro en 1987. En 1974,
alors que Marc
Caro vient présenter sa revue créée à partir du film d'animation Fanstamagorie
au Festival international du film d'animation d'Annecy, il rencontre Jean-Pierre
Jeunet. Cette rencontre marque le début d'une longue collaboration
qui va permettre à Marc
Caro de faire ses premiers pas au cinéma.
De leur entente artistique va naître des courts métrage d'animation L'Evasion, Le Manège ainsi que Le Bunker de la derniere rafale, court métrage fantastique non-animé et pour lequel Marc Caro s'est investi sur tous les fronts. Pendant plus d'un an, il confectionne avec Jean-Pierre Jeunet les armes et les vêtements des personnages, et il apparaît pour la première fois en tant qu'acteur. Tous deux s'attèlent ensuite à l'écriture de La Cité des Enfants Perdus dont le script restera pendant longtemps dans les tiroirs faute d'argent pour le monter.
Entre temps, Marc Caro réalise seul plusieurs courts métrages d'animation ou expérimentaux, utilisant parfois des images de synthèse qui s'inscrivent pour la plupart dans un univers étrange et surréaliste, Rude Raid, Le Défilé, Maître cube, La Concierge dans l'escalier, Méliès 88 : Le topologue (TV).
Dans les années 90, il met ses talents d'artiste graphiste et de designer au service de spots publicitaires pour Reebok, il réalise un clip vidéo pour le groupe de musique Indochine, et en 1992, il participe artistiquement à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville.
Marc Caro retrouve Jean-Pierre Jeunet en 1991 pour Delicatessen, leur premier long métrage en commun qui va bousculer le paysage cinématographique français et leur offrir un succès international et national. Ils remportent en 1992, le César de la meilleure première oeuvre et le César du meilleur scénario original ou adaptation. 14 ans après avoir écrit le script, ils parviennent à réaliser La Cité des Enfants Perdus qui connaît un succès moindre en dépit de l'important travail effectué sur les images de synthèse.
Suite à ces deux expériences de longs métrages, Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet décide de passer à des projets personnels chacun de leur côté. Marc Caro collabore à Vibroboy de Jan Kounen en tant que directeur artistique, participe au design des personnages de Vidocq (2001) et dessine les hiéroglyphes de Blueberry en 2004.
Après avoir dû abandonner le projet d'adaptation, du poème La Chasse au Snark de Lewis Caroll, mêlant images réelles et images de synthèse animées, faute de budget, Marc Caro réalise en 2008, son propre long métrage de science fiction Dante 01. Habitué à la direction artistique, Marc Caro s'occupe pour la première fois de la direction des acteurs. Il signe ainsi sa première collaboration avec Lambert Wilson.
De leur entente artistique va naître des courts métrage d'animation L'Evasion, Le Manège ainsi que Le Bunker de la derniere rafale, court métrage fantastique non-animé et pour lequel Marc Caro s'est investi sur tous les fronts. Pendant plus d'un an, il confectionne avec Jean-Pierre Jeunet les armes et les vêtements des personnages, et il apparaît pour la première fois en tant qu'acteur. Tous deux s'attèlent ensuite à l'écriture de La Cité des Enfants Perdus dont le script restera pendant longtemps dans les tiroirs faute d'argent pour le monter.
Entre temps, Marc Caro réalise seul plusieurs courts métrages d'animation ou expérimentaux, utilisant parfois des images de synthèse qui s'inscrivent pour la plupart dans un univers étrange et surréaliste, Rude Raid, Le Défilé, Maître cube, La Concierge dans l'escalier, Méliès 88 : Le topologue (TV).
Dans les années 90, il met ses talents d'artiste graphiste et de designer au service de spots publicitaires pour Reebok, il réalise un clip vidéo pour le groupe de musique Indochine, et en 1992, il participe artistiquement à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville.
Marc Caro retrouve Jean-Pierre Jeunet en 1991 pour Delicatessen, leur premier long métrage en commun qui va bousculer le paysage cinématographique français et leur offrir un succès international et national. Ils remportent en 1992, le César de la meilleure première oeuvre et le César du meilleur scénario original ou adaptation. 14 ans après avoir écrit le script, ils parviennent à réaliser La Cité des Enfants Perdus qui connaît un succès moindre en dépit de l'important travail effectué sur les images de synthèse.
Suite à ces deux expériences de longs métrages, Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet décide de passer à des projets personnels chacun de leur côté. Marc Caro collabore à Vibroboy de Jan Kounen en tant que directeur artistique, participe au design des personnages de Vidocq (2001) et dessine les hiéroglyphes de Blueberry en 2004.
Après avoir dû abandonner le projet d'adaptation, du poème La Chasse au Snark de Lewis Caroll, mêlant images réelles et images de synthèse animées, faute de budget, Marc Caro réalise en 2008, son propre long métrage de science fiction Dante 01. Habitué à la direction artistique, Marc Caro s'occupe pour la première fois de la direction des acteurs. Il signe ainsi sa première collaboration avec Lambert Wilson.
2008
|
Astroboy à Roboland(court-métrage)
|
Réalisateur
|
|
2008
|
Réalisateur
|
||
1998
|
Exercice of Steel (TV)(court-métrage)
|
Réalisateur
|
|
1993
|
KO Kid(court-métrage)
|
Réalisateur
|
|
1993
|
Réalisateur
|
||
1991
|
Réalisateur
|
||
1989
|
Le Cirque Conférence(court-métrage)
|
Réalisateur
|
|
1988
|
Méliès 88 : Le topologue (TV)(court-métrage)
|
Réalisateur
|
|
1987
|
La Concierge dans l'escalier(court-métrage)
|
Réalisateur
|
|
1986
|
Le Défilé(court-métrage)
|
Réalisateur
|
|
1985
|
Maître cube(court-métrage)
|
Réalisateur
|
|
1985
|
Rude Raid(court-métrage)
|
Réalisateur
|
|
1981
|
Réalisateur
|
||
1979
|
Le Manège(court-métrage)
|
Réalisateur
|
|
1978
|
L'Evasion(court-métrage)
|
Réalisateur
|
Acteur
Année
|
Titre
|
Rôle
|
|
2002
|
-
|
||
1996
|
Le flic mitrailleur miraculé
|
||
1996
|
Le Dernier chaperon rouge(court-métrage)
|
le monstre
|
|
1995
|
Je suis ton châtiment(court-métrage)
|
-
|
|
1995
|
Temps mort autour de Caro
& Jeunet (TV)(court-métrage)
|
-
|
|
1993
|
Ange-Joseph
|
||
1991
|
Fox, un troglodiste
|
||
1983
|
Pas de repos pour Billy
Brakko(court-métrage)
|
-
|
|
1981
|
-
|
Scénario
Année
|
Titre
|
Métier
|
|
2008
|
Scénariste
|
||
1998
|
Exercice of Steel (TV)(court-métrage)
|
Scénariste
|
|
1993
|
KO Kid(court-métrage)
|
Scénariste
|
|
1993
|
Scénariste
|
||
1991
|
Scénariste
|
||
1989
|
Le Cirque Conférence(court-métrage)
|
Scénariste
|
|
1981
|
Scénariste
|
||
1978
|
L'Evasion(court-métrage)
|
Scénariste
|
Equipe Technique
Année
|
Titre
|
Métier
|
|
2013
|
Superviseur des effets spéciaux
|
||
2009
|
Chef décorateur
|
||
2009
|
Directeur artistique
|
||
1998
|
Exercice of Steel (TV)(court-métrage)
|
Monteur
|
|
1994
|
Vibroboy(court-métrage)
|
Chef décorateur
|
|
1994
|
Vibroboy(court-métrage)
|
Directeur artistique
|
|
1993
|
Directeur artistique
|
||
1991
|
Directeur artistique
|
||
1985
|
Maître cube(court-métrage)
|
Chef décorateur
|
|
1981
|
Chef décorateur
|
||
1981
|
Costumier
|
||
1981
|
Directeur de la photographie
|
||
1981
|
Monteur
|
NICOLAS BOUKHRIEF
Sa biographie
Ami d'enfance de Christophe Gans, Nicolas Boukhrief se passionne très
jeune pour le cinéma, avec une prédilection pour le fantastique. En 1982, il
est l'un des fondateurs de la revue Starfix, spécialisée dans le cinéma
fantastique et d'horreur. Après plusieurs années de journalisme, il saute enfin
le pas et s'essaye à l'écriture : en 1993, il co-écrit avec Jean-Jacques Zilbermann le scénario de la
comédie douce-amère Tout
le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents communistes, dans lequel
il fait également une apparition.
C'est deux ans plus tard qu'il signe le scénario de son premier long métrage, Va mourire, la difficile remise en question de trois garçons vivant à la petite semaine sur la Côte d'Azur. En 1997, il poursuit dans une veine plus sombre en écrivant le scénario du film choc de Mathieu Kassovitz, Assassin(s), long métrage dans lequel il tient également un petit rôle. L'année d'après, le réalisateur aborde un registre plus léger avec la comédie dramatique Le Plaisir et ses petits tracas, remake de La Ronde de Max Ophüls. Sa "famille" de cinéma s'y retrouve, et Vincent Cassel y donne notamment la réplique à Mathieu Kassovitz. Cependant, le film ne trouve pas son public.
Après quelques années consacrées à la production (Le Pacte des loups, Irréversible) via la société Eskwad qu'il a cofondée avec Richard Grandpierre, Nicolas Boukhrief se lance à nouveau dans la réalisation avec Le Convoyeur (2004), brillant polar urbain emmené par Albert Dupontel et Jean Dujardin. Le succès est tel que ce film devrait faire l'objet d'un remake aux Etats-Unis, dirigé par F. Gary Gray. Véritablement à l'aise dans le thriller, le cinéaste dirige trois ans plus tard André Dussollier en ancien flic atteint de la maladie d'Alzheimer dans l'angoissant Cortex.
En 2010, bien qu'il reste dans le genre du thriller, Nicolas Boukhrief innove quelque peu avec Gardiens de l'ordre : en effet, son scénario ne se focalise plus sur un personnage seul mais sur un couple de policiers, incarnés par Cécile de France et Fred Testot (à qui il offre le premier rôle dramatique de sa carrière). Ce film marque également la troisième collaboration entre Nicolas Boukhrief et l'acteur Julien Boisselier.
C'est deux ans plus tard qu'il signe le scénario de son premier long métrage, Va mourire, la difficile remise en question de trois garçons vivant à la petite semaine sur la Côte d'Azur. En 1997, il poursuit dans une veine plus sombre en écrivant le scénario du film choc de Mathieu Kassovitz, Assassin(s), long métrage dans lequel il tient également un petit rôle. L'année d'après, le réalisateur aborde un registre plus léger avec la comédie dramatique Le Plaisir et ses petits tracas, remake de La Ronde de Max Ophüls. Sa "famille" de cinéma s'y retrouve, et Vincent Cassel y donne notamment la réplique à Mathieu Kassovitz. Cependant, le film ne trouve pas son public.
Après quelques années consacrées à la production (Le Pacte des loups, Irréversible) via la société Eskwad qu'il a cofondée avec Richard Grandpierre, Nicolas Boukhrief se lance à nouveau dans la réalisation avec Le Convoyeur (2004), brillant polar urbain emmené par Albert Dupontel et Jean Dujardin. Le succès est tel que ce film devrait faire l'objet d'un remake aux Etats-Unis, dirigé par F. Gary Gray. Véritablement à l'aise dans le thriller, le cinéaste dirige trois ans plus tard André Dussollier en ancien flic atteint de la maladie d'Alzheimer dans l'angoissant Cortex.
En 2010, bien qu'il reste dans le genre du thriller, Nicolas Boukhrief innove quelque peu avec Gardiens de l'ordre : en effet, son scénario ne se focalise plus sur un personnage seul mais sur un couple de policiers, incarnés par Cécile de France et Fred Testot (à qui il offre le premier rôle dramatique de sa carrière). Ce film marque également la troisième collaboration entre Nicolas Boukhrief et l'acteur Julien Boisselier.
Réalisation
Année
|
Titre
|
Métier
|
|
2009
|
Réalisateur
|
||
2008
|
Réalisateur
|
||
2003
|
Réalisateur
|
||
1997
|
Réalisateur
|
||
1994
|
Réalisateur
|
Acteur
Année
|
Titre
|
Rôle
|
|
1996
|
Le frère de Mehdi
|
||
1994
|
-
|
||
1993
|
-
|
Scénario
Année
|
Titre
|
Métier
|
|
2010
|
Scénariste
|
||
2009
|
Collaboration au scénario
|
||
2009
|
Scénariste
|
||
2008
|
Dialoguiste
|
||
2008
|
Scénariste
|
||
2003
|
Scénariste
|
||
1997
|
Scénariste
|
||
1996
|
Scénariste
|
||
1994
|
Scénariste
|
||
1993
|
Scénariste
|
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